A LA UNEACTUS

Ozzy Osbourne est décédé : le Metal perd son prince des ténèbres

Il y a des nouvelles qu’on redoute sans jamais vouloir les écrire. Aujourd’hui, notre webzine, dédié à l’origine à l’actualité Metal du sud-est de la France, s’incline avec émotion devant la disparition d’une légende absolue.
Ozzy Osbourne s’est éteint quelques jours après avoir offert ce qui restera comme son dernier concert. L’ultime révérence d’un géant qui, malgré la maladie, aura tenu à saluer une dernière fois son public avec la dignité et la force des plus grands.

Depuis plusieurs années, Ozzy menait un combat courageux contre la maladie de Parkinson. Fatigué, affaibli, mais fidèle à lui-même, il s’était produit, le 5 juillet dernier, sur la scène de Birmingham (sa ville natale) devant plus de 40.000 fans. Ce concert n’était pas seulement une performance : il était une réunion historique des membres originaux de BLACK SABBATH, la première en plus de vingt ans. Une soirée suspendue dans le temps, où chaque riff semblait chargé d’adieu, chaque parole teintée de reconnaissance.

Ozzy Osbourne, c’était une voix, un personnage, une aura. Une icône du Metal au sens le plus pur, de BLACK SABBATH à sa carrière solo, de « War pigs » à « No more tears », en passant par « Crazy Train » ou « Bark at the Moon ». Il a incarné toutes les nuances du genre : la noirceur, l’excès, la tendresse cachée derrière la folie. Avec lui, le Metal devenait plus qu’une musique : une catharsis, une identité, une famille.

Dans le sud-est de la France, comme partout ailleurs, son influence est immense. Que ce soit sur scène, dans les studios de répétition ou dans les cœurs des fans, Ozzy était et restera un pilier. On se souviendra des patchs sur les vestes à clous, des vinyles usés jusqu’à la corde, des concerts entre potes pour ceux qui ont eu la chance de le voir où son rire diabolique résonnait comme un cri de ralliement.

Le Madman s’en est allé. Mais il ne meurt jamais vraiment. Il hante désormais les amplis saturés, les souvenirs de scènes embrasées et chaque note de Metal qui résonne, du Vieux-Port jusqu’à la vallée du Rhône.

Repose en paix, Ozzy. Merci pour tout.